En mars 2020, l’apparition du coronavirus a bouleversé la vie de l’entreprise et de ses salariés. De l’aveu même de son dirigeant, elle a révélé « sa fragilité et son agilité à se transformer ». La préfecture d’Indre-et-Loire la réquisitionne pour la fabrication de gel hydroalcoolique pour les personnels des armées, des forces de l’ordre et des hôpitaux français. 700.000 litres seront ainsi produits en seulement deux mois, de jour et comme de nuit. Cet effort de « guerre » portera ses fruits. Il démontrera surtout le potentiel humain et technologique de l’entreprise. Et révélera de nouvelles transformations à venir.
Aujourd’hui, un comité de pilotage s’est constitué autour du dirigeant, avec les responsables du laboratoire de chimie, qui développe 150 produits semi-formulés, le directeur commercial de Start, Julien, pour les 450 références, les marques et le millier de distributeurs (grandes surfaces généralistes ou spécialisées), les ressources humaines avec Sandrine et le service « Qualité au service dans l’entreprise ». Séverine, sa responsable, est désormais chargée de veiller aux besoins des clients, à la qualité des salariés sur leurs postes de travail et à la bonne compréhension des process en interne, des produits et de la bonne sécurité de chacun. Cette veille à 360 degrés de l’entreprise prend un nouveau sens pour l’avenir.
La gare de Nouâtre a retrouvé vie. Une seconde vie. Ses bâtiments désaffectés abritent aujourd’hui Profacid sur 7.000 m2. Les rails ont été enlevés et le quai prolongé pour abriter des aires de stockage de produits et de contenants. Cette première transformation, on la doit à Claude Caillaud qui avait racheté Start en 1992, entreprise de négoce pour les jardineries. Profacid et Start sont rapidement entrés dans le giron familial au sein de la holding Eden. La première entité fabrique les produits phytosanitaires que va vendre la seconde.
Une gamme de produits à destination des abeilles
Claude Caillaud cède son fauteuil à son fils Grégory qui va impulser les nouvelles diversifications du groupe. Les fluides comme les produits secs conditionnés sont issus de nombreuses formules chimiques développées dans le laboratoire Recherche et Développement. 25 % de la production sont consacrées aux produits jardins et agriculture biologique. 25 % concernent la fabrication de produits de dépollution pour les filtres à particules pour l’automobile et l’aéronautique. 30 % sont associés à des produits d’hygiène et de détergence à base de cristaux de soude, acide sulfurique, acide acétique (désherbage), acide chlorhydrique (détartrants).
Profacid a également mis au point toute une gamme de produits à destination des abeilles qui leur permet de veiller à la conservation de leur cycle de vie contre deux ennemis : les poux (varroa) et les frelons asiatiques. Ce que Grégory Caillaud résume, par un sens de la formule : « Plutôt que de lui donner un bon steak-frites, on va lui préparer un menu complet avec entrée, plat et dessert… ». Profacid a ainsi mis au point des reconstituants par saisonnalité et en a vérifié le succès. Elle possède un rucher d’entreprise où elle peut à la fois observer l’efficacité des produits avant d’élever et de récolter le miel maison. Des liens se sont noués avec l’université de Tours pour faire avancer la recherche en matière de lutte contre les agressions du frelon asiatique. Des communications pourraient être faites en 2022 sur ce partenariat.
Fabrication de gel hydroalcoolique
En mars 2020, l’apparition du coronavirus a bouleversé la vie de l’entreprise et de ses salariés. De l’aveu même de son dirigeant, elle a révélé « sa fragilité et son agilité à se transformer ». La préfecture d’Indre-et-Loire la réquisitionne pour la fabrication de gel hydroalcoolique pour les personnels des armées, des forces de l’ordre et des hôpitaux français. 700.000 litres seront ainsi produits en seulement deux mois, de jour et comme de nuit. Cet effort de « guerre » portera ses fruits. Il démontrera surtout le potentiel humain et technologique de l’entreprise. Et révélera de nouvelles transformations à venir.
Aujourd’hui, un comité de pilotage s’est constitué autour du dirigeant, avec les responsables du laboratoire de chimie, qui développe 150 produits semi-formulés, le directeur commercial de Start, Julien, pour les 450 références, les marques et le millier de distributeurs (grandes surfaces généralistes ou spécialisées), les ressources humaines avec Sandrine et le service « Qualité au service dans l’entreprise ». Séverine, sa responsable, est désormais chargée de veiller aux besoins des clients, à la qualité des salariés sur leurs postes de travail et à la bonne compréhension des process en interne, des produits et de la bonne sécurité de chacun. Cette veille à 360 degrés de l’entreprise prend un nouveau sens pour l’avenir.